Dans cet article, vous allez découvrir l’efficacité de l’EFT pour combattre les états dépressifs. Vous vivez au ralenti? Vous êtes fatigué? Sans énergie? Avez le goût de rien? Vous êtes triste? Avez des idées noires? L’EFT pourrait peut-être vous aider. Il n’y a pas de baguette magique ici. Chaque cas est différent. Mais l’EFT en a surpris plus d’un dans le traitement rapide et définitif de leur dépression.

Des cas, en voulez-vous? Voilà !

Personnellement, je n’ai pas vraiment de cas de dépression à vous raconter. Au Québec, avec la loi 21, les psychologues et les psychothérapeutes (et on ajoute les médecins) ont le monopole du traitement des dépressions. Je suis hors-la-loi si je travaille vos émotions et vos événements du passé pour vous sortir de votre état dépressif. Alors je m’abstiens. Au Québec, si vous désirez un accompagnement psychologique pour vous sortir de votre état dépressif vous devez absolument rencontrer un psychologue ou un psychothérapeute. Dans d’autres régions du monde, cela peut être différent.

Par contre, ce qu’un professionnel EFT peut faire au Québec et partout dans le monde, c’est de vous enseigner et vous coacher sur comment vous sortir de votre dépression par vous-même avec l’EFT. Et c’est possible. Dans cet article vous allez pouvoir débuter votre travail avec les quelques pistes que je vous présente.

Gary Craig, le créateur de l’EFT, présente sur son site 40 articles traitant exclusivement de la dépression. Voici quelques titres d’histoires de personnes qui, pour la plupart, se sont sorties de leur état dépressif par eux-mêmes :

  • Un étudiant en EFT aide sa femme à éliminer ses pensées suicidaires
  • Dépression sévère à long terme disparue en 10 minutes
  • Un cas de dépression exemplaire – un « miracle totale en une minute » avec des changements de croyance
  • Maggie élimine sa propre dépression
  • Succès avec un scientifique dépressif et sceptique – suivi inclus
  • Une débutante utilise l’EFT pour sa dépression, ses allergies et plus
  • Plus de 30 ans de dépression disparue en 2 minutes
  • Un débutant en EFT élimine sa profonde dépression et ses troubles d’anxiété par lui-même

Voici le lien qui vous donne accès au premier article de la liste. L’ensemble des articles est disponible à partir du menu de gauche. C’est en anglais.

Voici le lien avec la traduction française de Google. La mise en page est différente avec la traduction. Et c’est une traduction automatique, donc pas toujours évidente à lire.  Mais vous allez être en mesure de retrouver l’essentiel des messages.  Vous allez retrouver les 40 articles sur la dépression dans la deuxième section des Autres problèmes émotionnels, après la Gestion de la colère. L’article est tout en bas de la page.

Les symptômes de dépression atténués par l’EFT — Est-ce que c’est prouvé?

C’est bien beau tous ces articles, mais ce n’est qu’anecdotique. C’est souvent les cas Wow qui se retrouvent dans ces écrits et témoignages. On ne voit pas toutes les fois où cela n’a pas fonctionné. Ainsi donc, on est en droit de se demander si cette efficacité présumée a été prouvée scientifiquement?

Je pourrais vous nommer une par une toutes les études qui présentent les succès de l’EFT pour améliorer les états dépressifs, mais c’est un peu déprimant que de lire des séries de chiffres et résultats. Ainsi, c’est plus simple de se rabattre sur une méta-analyse. Une méta-analyse, c’est une étude qui fait l’étude des études sur le sujet. Ça fait beaucoup d’études et c’est effectivement le cas!

En 2016, Nelms et Castel ont décortiqué 20 études sur l’EFT et la dépression. Douze étaient des études à essai aléatoire contrôlé (le top dans la recherche) et 8, de simples études de résultats. La moyenne de réduction des symptômes de ces études se situe à 41 %. Ces résultats ont été observés après 1 à 10 séances EFT.

Les conclusions de cette méta-étude?

« Les résultats montrent que l’EFT clinique est très efficace pour réduire les symptômes dépressifs dans une variété de populations et de milieux. L’EFT était égal ou supérieur aux traitements habituels et à d’autres sortes de traitements. L’effet positif post-test pour l’EFT (d = 1,31) était plus grand que celui mesuré dans les méta-analyses d’essais sur les antidépresseurs et les études de psychothérapie. L’EFT a produit d’importants effets positifs, qu’ils soient offerts en groupe ou individuellement, et les participants ont maintenu leurs gains au fil du temps. »

Quatre mots qui fonctionnent pour certains

Voici une méthode simple, composée de quatre mots, proposée par Valerie Lis et qui semble avoir fonctionné pour plusieurs centaines de ses clients. Je n’ai pas eu l’occasion de la tester. Mais si cette méthode peut aider ne serait-ce qu’une personne parmi les lecteurs de cet article, ce serait bon! Si vous avez l’élan, et que vous êtes en dépression légère, je vous invite à l’essayer. Ces quatre mots sont « Je suis tellement heureux »!

Elle rapporte qu’à mesure que certains de ses clients tapotent avec ces mots, leur visage change. Leurs yeux se transforment de ternes à pétillants. Après avoir tapoté pendant plusieurs minutes, la plupart des personnes disent que les mots sonnent vrais à présent et elles se voient capables maintenant de connaître le bonheur. Au moins, disent-elles, elles sont ouvertes à la possibilité.

Trop beau pour être vrai? C’est ce qu’a été ma première pensée. Mais depuis mes débuts, il y a près de 15 ans, l’EFT continue toujours de me surprendre par sa simplicité et son incroyable efficacité.  C’est pour cela que j’ai décidé de vous partager cette trouvaille.

Quel est donc l’intérêt de dire ces mots dans le cadre d’une séquence EFT lorsque nous avons des symptômes associés à la dépression? Pour quelqu’un chez qui tout va bien, ce n’est qu’un état de fait. Où est donc la magie ici? Et bien, il n’y en a pas de magie.

Pour quelqu’un de déprimé, ces mots sont naturellement chargés de résistance. Si cela est votre cas, vous pouvez êtes confus et même choqué d’avoir à dire une telle phrase.

Je le répète souvent à mes étudiants, le plus important en EFT c’est la connexion avec notre problématique. Les mots ne sont qu’au service de la connexion. Avec des mots « dissonants », qui sonnent faux vu votre condition, une charge émotionnelle peut apparaître et faire émerger des aspects qui peuvent être nettoyés avec l’EFT. Ainsi, si vous êtes en dépression profonde et n’avez pas les outils pour faire face à ce qui pourrait émerger, abstenez-vous.

Pour les autres, si vous connaissez la séquence EFT, vous pouvez faire plusieurs séquences de suite avec ces mots et les dire avec le plus d’enthousiasme possible :

  • Point karaté :
    • Même si je me sens [choisir : fatigué(e), déprimé(e), sans énergie, triste, …], je suis une personne heureuse parce que je m’aime et je m’accepte tel que je suis.
  • Comme phrase de rappel :
    • je suis tellement heureux(se) ou
    • je suis une personne tellement heureux(se)

Si cela génère de la résistance, de l’inconfort, c’est parfait, persistez! Vous mettez en place la composante #1 de l’EFT : la connexion avec une perturbation émotionnelle. La règle est simple, si quelque chose d’autre émerge, vous continuez en changeant les mots avec ce qui se présente.

Voici le commentaire d’une personne qui l’a essayé après avoir lu l’article de Valerie Lis :

« J’ai essayé, même si j’étais sceptique. Bien que cela ne m’ait pas rendue « heureuse » en soi, cela m’a amené à nettoyer de nombreux souvenirs refoulés. D’une manière ou d’une autre, dire    « Je suis si heureux » encore et encore m’a forcé à affronter les sentiments les plus sombres qui sous-tendaient mon état dépressif, et – BAM! – Il y a eu une libération émotionnelle, des larmes cathartiques et une meilleure compréhension de la genèse de certains problèmes avec lesquels je me débattais depuis longtemps. Vraiment bénéfique. Merci pour cela! » Katie

Je le répète, ce n’est pas une baguette magique. Comme Valerie Lis le mentionne, « Bien sûr, l’utilisation de cette phrase de quatre mots ne fait que commencer le processus de nettoyage. Pour certains, pour éliminer définitivement les symptômes de la dépression, il faut faire plus de tapping, dans la persistance, pour identifier et nettoyer certains aspects cachés. »

La dépression selon le décodage biologique

Allons voir maintenant ce que le décodage biologique a à nous dire sur la dépression. Cela pourra vous mettre sur des pistes de racines à nettoyer.

Traditionnellement, la dépression nerveuse est considérée comme une « bonne » maladie dans l’univers du décodage biologique. Elle aurait le grand avantage, dans la majorité des cas, d’éviter la manifestation d’autres problèmes de santé plus graves, comme le cancer.

Deux conditions seraient nécessaires à son déclenchement :

  • un conflit lié à certaines tonalités des problématiques de territoire
  • un pat hormonal (réaction hormonale) qui induit une soumission aux événements.

Les manifestations majeures seront : dévalorisation et culpabilité. (voir l’article d’Ananda Meyers)

Selon Laurent Daillie, dans son article « la dépression pour le meilleur et pour le pire », le dénominateur commun de toutes les dépressions serait la peur et parfois, la frustration. Il précise :

« … le symptôme est presque toujours (puisqu’il y a des exceptions) la meilleure adaptation possible à la pression du milieu, interne et/ou externe; et la dépression ne déroge pas à cette règle. Elle a le plus souvent pour utilité bio-logique de nous aider à gérer cette pression :

  • elle nous protège collectivement et individuellement en régulant notre humeur pour nous faire avoir le bon comportement social afin que règne la paix au sein du groupe; et pour nous éviter d’être en « délicatesse » avec l’autorité, ce qui peut être dangereux.
  • elle nous protège en régulant notre stress, notre pression interne, afin que nous ne risquions pas de dépasser un seuil critique et pathogène; le stress étant surtout induit par la peur/insécurité et parfois aussi par la frustration.

Le mot dépression est donc idéal dans ce cas puisque décrivant parfaitement sa fonction bio-logique – la dé-pression – pour faire baisser notre pression interne et celle au sein du groupe : c’est une « dépression protectrice ». Cette merveille a déjà sauvé des milliards de vies, car mieux vaut être dépressif que mort. C’est du moins l’avis de Dame Nature qui se moque bien que nous soyons heureux ou malheureux : elle veut seulement que nous restions en vie le plus longtemps possible… »

Dans son article il énumère 16 types de dépression. Il existe donc toutes sortes de subtilités concernant les causes de l’état dépressif. La première chose à faire c’est de trouver le déclencheur. Il s’agit tout simplement de se poser les deux questions suivantes :

  • Depuis quand les symptômes associés à la dépression sont apparus?
  • Et qu’est-ce qui se passait de significatif et difficile dans votre vie à ce moment?

Parfois c’est simple et évident. Parfois c’est plus subtil. Une fois le déclencheur trouvé, si on est chanceux, une prise de conscience peut être suffisante pour sortir la personne de son état dépressif. Sinon, il faut nettoyer, avec l’EFT, tout ce qui concerne ce déclencheur.

Il donne l’exemple d’une dame qui est sortie de sa dépression par une simple prise de conscience :

« C’est le cas d’une femme dont la santé psychique est redevenue « normale » en seulement quelques heures après une prise de conscience. Sa dépression avait commencé suite au décès de ses frère et sœur aînés à dix-huit mois d’intervalle, lesquels l’avaient élevée du fait de la défaillance de leurs parents. Dans son cas, elle était tombée dans l’un des pièges qui nous empêchent de faire le deuil, à savoir l’insécurité profonde que l’on peut éprouver au décès d’une personne considérée au plus profond de nous comme étant notre grand(e) protecteur/protectrice »

Si la prise de conscience du déclencheur ou le nettoyage de ce déclencheur avec l’EFT n’est pas suffisant, il faut aller au niveau des racines plus profondes. J’aime bien utiliser l’image de l’appareil que l’on débranche. Lorsque je regarde et j’entends une personne déprimée, c’est comme se elle avait tiré sur la prise de courant en se disant « À quoi bon ». À quoi bon être débordant de vie et dans la joie.

Quel est donc l’intérêt de son cerveau à le « débrancher », à « l’éteindre »? Si on suit la logique biologique, on peut présumer que cette personne a déjà vécu des événements où elle était pleine de vie et quelque chose à l’extérieur d’elle l’a éteinte. Vous êtes pleine de vie, dans la joie et PAF! Une claque, un commentaire, un abus et BOUM! Vous voilà avec une nouvelle règle qui s’installe dans votre cerveau : « Dans certains contextes, avec certains types de personnes, j’ai intérêt à me « débrancher », à « m’éteindre » pour éviter une souffrance comparable à cette/ces souffrance(s) du passé que j’ai vécu(es) dans l’impuissance. J’ai souffert et je n’y pouvais rien. » En EFT, il faut donc identifier le ou les événements qui ont installé cette règle et les nettoyer complètement.

Allons plus profondément dans les racines – la piste du jumeau perdu

Les grossesses gémellaires sont plus courantes que l’on pense. Près d’un être humain sur dix commencerait le voyage de la vie dans le ventre de sa mère accompagné par un jumeau. Certains auteurs présentent la possibilité que les états dépressifs chroniques soient reliés à la perte d’un tel jumeau. Si l’un d’eux meurt, le survivant subit un choc énorme dont il n’est plus conscient plus tard. Luc Nicon, dans son livre TiPi Technique d’identification des peurs inconscientes, rapporte :

« Dans tous les cas de dépression chronique rencontrés, la perte d’un jumeau évoluant dans une poche amniotique commune s’impose comme l’événement central. »

Pour appuyer ses dires, regardons les répercussions psychosomatiques et psychiques d’un jumeau perdu tel que décrit dans le livre Le syndrome du jumeau perdu par Alfred R. et Bettina Austermann.

Les répercussions psychosomatiques décrites au chapitre 15

  • Les vertiges
  • Les douleurs au niveau de la poitrine et au niveau du cœur
  • Les crises de panique, les tremblements, la tachycardie et la peur de la mort
  • Troubles digestifs, grincement des dents, se ronger les ongles

Les répercussions psychiques décrites au chapitre 15

  • La culpabilité
  • La solitude
  • Le fait de « coller » aux amis
  • Le manque de pouvoir
  • Les sensations de persécutions, la peur d’être touché et la panique dans l’ascenseur
  • La jalousie
  • Les rêves du meurtrier et de sa victime
  • Le désir du contact peau à peau
  • La tendance à accumuler de gros échecs et le manque de succès professionnel
  • La difficulté à avoir des enfants
  • La nostalgie de la mort – rejoindre le jumeau perdu

Vous vivez des états dépressifs chroniques où vous avez plusieurs de ces répercussions ?   Vous avez peut-être vécu le traumatisme d’avoir perdu votre jumeau. Comment sortir des conséquences de ce traumatisme? L’EFT classique avec des techniques plus avancées et un praticien expérimenté peut favoriser la connexion avec ce traumatisme et son nettoyage. Au Québec, je suggérerais de trouver un psychologue ou psychothérapeute spécialisé dans l’identification et le nettoyage des traumatismes vécus dans le ventre de la mère. Mais avant cela, je vous suggère d’essayer de vous débarrasser de cet état avec TiPi.

Un petit bonus : TiPi

En vous parlant d’état dépressif, je ne peux m’empêcher de mentionner TiPi. Luc Nicon, lors de son étude présentée dans son livre « TiPi Technique d’identification des peurs inconscientes » a constaté des résultats étonnants : 43 cas de dépression étudiés, 40 guérisons (27 après 1 séance, 10 après 2 séances, 2 après 3 séances et 3 échecs). Temps moyen pour atteindre la guérison : 1 à 2 heures.

Il prétend que nous avons une capacité naturelle de réguler nos émotions. Une capacité naturelle de retirer les étiquettes DANGER qui se sont installées au fil de nos événements souffrants et qui conditionnent nos états émotionnels du présent.

Pour mettre en branle cette capacité naturelle, sa technique est incroyablement simple. En perturbation émotionnelle, il suffit tout simplement de fermer les yeux et de porter attention à nos sensations dans le corps. Il s’agit en fait de les observer et de ne faire que cela, sans rien faire d’autre. De les laisser évoluer jusqu’à apaisement complet. Tout cela devrait se faire en moins de 2 minutes 30 secondes. Une fois le processus complété dans un laisser-aller complet, c’est terminé. La problématique est disparue pour de bon. Dans le cas des états dépressifs, un 2e processus TiPi est parfois nécessaire.

En plus des dépressions, son étude présente des résultats similaires pour les peurs spécifiques (phobies), l’inhibition, l’irritabilité et les angoisses.

Pour apprendre TiPi, vous pouvez le faire auprès d’un praticien/formateur TiPi certifié par Luc Nicon et son équipe.  Pour l’apprendre par vous-même, je vous suggère le dernier livre de Luc Nicon : Revivre sensoriellement.  Je vous invite aussi à regarder la vidéo de formation gratuite disponible sur emotionforte.com.  D’autres informations disponibles sur TiPi.pro et TiPiHumanity.org .

Conclusion

Ce n’est pas développé spécifiquement dans cet article, mais l’EFT peut vous aider à deux niveaux dans le cas des états dépressifs :

  • En situation de crise
  • Pour se débarrasser définitivement des symptômes de dépression

Ces deux niveaux de résultats sont expliqués avec plus de détails dans mon article : Aborder efficacement une problématique avec l’EFT : 2 niveaux de résultats – 2 niveaux de travail

Pour atténuer vos symptômes de dépression au quotidien, ou en situation de crise, je vous recommande mon article Les 2 questions incontournables que vous devez poser lorsque vous faites de l’EFT (tapping)

Il existe une multitude de moyens pour sortir de vos états dépressifs. De nombreuses personnes ont réussi avec l’EFT et TiPi. Ce pourrait être votre cas!

Sources :

 


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